Réunion informelle du Comité de sanctions du Conseil de Sécurité sur la République Centrafricaine

Réunion informelle du Comité de sanctions du Conseil de Sécurité sur la République Centrafricaine

L’Ambassadeur Abdou ABARRY, Représentant Permanent de la République du Niger auprès des Nations Unies a présidé, le mercredi 24 février 2021, une réunion informelle du Comité de sanctions du Conseil de Sécurité sur la République Centrafricaine crée par la résolution 2127 (2013),

Pour rappel, le comité 2127 est présidé par le Niger pour la période 2020-2021.

L’objet de ladite réunion, à laquelle a bien voulu prendre part Madame Sylvie BAIPO TEMON, Ministre des Affaires Etrangères de la République Centrafricaine, était de permettre aux membres du comité, d’examiner aux côtés des pays voisins de la République centrafricaine et certains pays de la région également invités, le rapport à mi-parcours du Panel d’Experts, transmis au Comité le 27 janvier 2021, sur la situation en République Centrafricaine.

Les pays invités sont : l’Angola, le Cameroun, le Tchad, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud et l’Uganda.

La réunion s’est penchée sur les principaux points développés dans le rapport, et qui portent sur la nécessité de mettre fin aux violences entretenues par les groupes armés, principalement ceux de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ; constituée autour de l’ancien Président François Bozizé, la situation humanitaire inquiétante, celle des droits de l’homme, le parachèvement du processus politique avec l’organisation des élections législatives prévues le 14 mars prochain, et la question de l’embargo sur les armes.

Un accent particulier a été mis sur les demandes répétées des autorités centrafricaines, pour la levée de l’embargo sur les armes, qui crée un déséquilibre entre l’Etat, limité dans ses possibilités de s’équiper, et les groupes armés faisant recours aux armes de contrebande. 

La nécessité de renforcer la coopération régionale et bilatérale, le renforcement du dialogue entre les acteurs politiques, la mise en œuvre de l’accord de paix, le renforcement du secteur de la sécurité, la lutte contre l’impunité et le renforcement de la Justice pour un retour effectif de la paix et de la sécurité ont également été au centre des échanges.

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