Journée internationale des veuves

Journée internationale des veuves

L’Ambassadeur Abdou Abarry invite à développer des programmes d’éducation et formation en faveur de ces femmes et leurs enfants. 

Le Fonds mondial pour les veuves a célébré ce matin à New York la Journée internationale des veuves. Plus qu’une journée, le Fonds a célébré un mouvement croissant pour les veuves et leurs droits.
On estime aujourd’hui, à 300 millions le nombre de veuves dans le monde, collectivement responsables de 540 millions d’enfants.

Bien qu’elles représentent environ 13 % de la population mondiale, le manque de recherche a empêché que leurs besoins et défis uniques soient pris en compte de manière adéquate dans les programmes et les politiques de développement durable.

En conséquence, les veuves ont été poussées en marge de la société, incapables de réaliser leurs droits à la
participation sociale, politique et économique : elles sont devenues invisibles.

Dans l’allocution qu’il a prononcée en cette occasion, l’Ambassadeur Abdou Abarry, Représentant permanent du Niger auprès de l’ONU a réaffirmé réaffirmer « l’engagment de la République du Niger, à relever les défis de protection les plus urgents et les plus durables, créés par les intersections de conflits prolongés, les risques de sécurité liés au climat, qui ont intrinsèquement produit une instabilité socio-économique, une crise sanitaire mondiale et une crise humanitaire connexe qui a de graves répercussions négatives sur la société. 

En tant que Représentant du Niger, Membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, je pense que la vie des femmes et des enfants est affectée par ces crises. Dans la plupart des pays, la perte d’un mari et la perte d’un père deviennent une situation difficile qui affecte les femmes qui deviennent veuves et les enfants qui deviennent orphelins. Ensemble, veuves et orphelins deviennent très vulnérables sans aucun filet de protection sociale. Par conséquent, il est très important que l’ONU et tous ses États membres, en particulier les Membres du Conseil de Sécurité, se joignent au Fonds Mondial pour les Veuves (GFW) pour traiter cette question de société ».

Le diplomate nigérien devait par la suite souligner que « le sort des veuves et des orphelins exige donc toute notre attention, et un soutien accru et soutenu aux veuves et aux orphelins est essentiel. Ceci est particulièrement saillant dans le contexte de la pandémie, où la communauté mondiale examine comment reconstruire adéquatement des sociétés plus justes, plus durables et plus égalitaires entre les sexes.
Contribuer aux les efforts en cours de notre gouvernement (comme le Wafq) et des organisations non gouvernementales (ONGs) pour satisfaire les besoins financiers et sociaux des veuves et des orphelins dans les zones rurales et urbaines, en particulier ceux qui se retrouvent démunis ».
En conclusion, l’Ambassadeur Abdou Abarry a indiqué que « si les femmes sont souvent les premières victimes, elles figurent également parmi les premières intervenantes en situation de crise. Dans la région du Sahel, nous devons veiller à ce que ces femmes courageuses ne tombent pas dans une pauvreté extrême en mettant en œuvre des programmes économiques qui les autonomisent financièrement. Il est tout aussi important de développer des programmes d’éducation et formation en faveur de ces femmes et leurs enfants.

Je crois qu’à travers un partenariat, GFW peut aider les pays du Sahel comme la République du Niger à atteindre ces objectifs ».
Notons que d’importantes personnalités ont pris part à cette célébration, il s’agit entre autres  du Secrétaire général de l’ONU et le Secrétaire général de l’ONU, ONU Femmes, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, la Banque mondiale, et une poignée d’États clés, comme le Bloc Afrique lors de la CSW de cette année, l’Ambassadeur Victoria Sulimani, Représentante permanente adjointe de la Sierra Leone auprès des Nations unies, Anita Bhatia, directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes,
le professeur Ousseina D. Alidou de l’université Rutgers, Ritu Chabbria, administratrice de la fondation Mukul Madhav
Mukul Madhav, Kulsum Shadab Wahab, directrice exécutive de la Fondation Hothur, et le professeur Hassana Alidou, ancien ambassadeur du Niger.