Déclaration de M. Abdou Abarry, Représentant Permanent du Niger auprès des Nations Unies au briefing du Conseil de sécurité sur les rapports des Présidents des Comités sur la lutte contre Al-Qaeda et l’Etat islamique d’Irak et du Levant Daesh (résolutions 1267 (1999), 1989 (2011), 2253 (2015) ; anti-terrorisme (résolution 1373), et la non-prolifération (résolution 1540)

Déclaration de M. Abdou Abarry, Représentant Permanent du Niger auprès des Nations Unies au briefing du Conseil de sécurité sur les rapports des Présidents des Comités sur la lutte contre Al-Qaeda et l’Etat islamique d’Irak et du Levant Daesh (résolutions 1267 (1999), 1989 (2011), 2253 (2015) ; anti-terrorisme (résolution 1373), et la non-prolifération (résolution 1540)

Merci Madame la Présidente,

Permettez-moi  de remercier les présidents du Comité du Conseil de sécurité créés en application des résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés ; du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1373 (2001) concernant la lutte antiterroriste, et du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1540 (2004) sur la non-prolifération,  pour leurs exposés détaillés sur leurs activités.

Le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive constituent plus que jamais des défis à la paix et à la sécurité internationales. La persistance des activités des terroristes dans le monde, leurs capacités de nuisance et de régénération mêmes lorsqu’on pense les avoir détruits ainsi que la violence de leurs actes restent, de toute évidence, la première menace à la paix et à la sécurité mondiale.

La capacité développée par les terroristes à ignorer les frontières, et leur habilité, à recruter, ou même à se procurer des armes de toute nature et la menace d’en faire usage, restent très préoccupante. Comme nous l’avons vu en examinant les situations au moyen orient, les deux problèmes sont liés.

Comme nous le savons, la menace principale provient des jihadistes incarnés par daesh, alqaida et leurs réseaux affiliés toujours capables d’agir et d’adopter de nouvelles stratégies pour semer la terreur.

C’est pourquoi, nous estimons que le renforcement des outils collectifs de contrôle des armes de destruction massive, et de lutte contre le terrorisme, de même que l’appui et le renforcement des capacités individuelles, des Etats les plus vulnérables, et qui font face à de grandes menaces, est nécessaire. En effet, cela est d’une grande urgence qui doit être érigée en priorité de la communauté internationale, au regard des capacités, si j’ose dire, trop grandes des terroristes, dans des régions comme le sahel ou l’Afrique de l’Est, comme nous l’avons vu ce matin avec la Somalie.

En effet, dans cette région, et bien d’autres en Afrique, où la prolifération des armes de guerre est déjà une réalité, une action d’avant-garde est plus que jamais nécessaire, afin d’éviter le pire, c’est-à-dire la prolifération des armes chimiques.

Le Niger est donc très attaché à la mise en œuvre effective des mandats des trois organes subsidiaires du Conseil de sécurité, dont nous venons d’écouter avec grand intérêt, les présidents.

Aussi, nous apprécions les efforts que déploient ces comités ainsi que les groupes d’experts qui les assistent dans leurs missions respectives.

Nous nous réjouissons de la coopération dynamique entre ces organes, et appelons à renforcer davantage les mécanismes de lutte contre le terrorisme et d’évaluation de la menace et des besoins à mobiliser en matière d’assistance technique.

Face aux nombreux défis de la lutte contre le terrorisme et la prolifération des armes de destruction massives, notre action doit également s’articuler davantage autour de stratégies de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, en s’attaquant aux causes profondes de ces phénomènes, comme la pauvreté ou le chômage des jeunes. Il en est de même de la lutte contre le financement du terrorisme et de l’utilisation illicite des technologies de communications ou des médias sociaux à des fins criminelles.

Pour conclure Madame la présidente, je voudrais réaffirmer l’engagement de mon pays, le Niger, dans la lutte contre le terrorisme et les activités connexes, et notre disponibilité à coopérer étroitement avec les organes chargés de la lutte contre le terrorisme et la non-prolifération.

Je vous remercie

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