Allocution Monsieur Aougui NIANDOU, Représentant  Permanent Adjoint du Niger auprès des Nations Unies au briefing du Conseil de Sécurité sur l’utilisation  des armes chimiques en Syrie

Allocution Monsieur Aougui NIANDOU, Représentant Permanent Adjoint du Niger auprès des Nations Unies au briefing du Conseil de Sécurité sur l’utilisation des armes chimiques en Syrie

Merci Madame la Sous-secrétaire General pour votre exposé.

Monsieur le Président,

Le Niger prend note du rapport du Directeur Général de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) sous examen et réaffirme son plein soutien à ses travaux pour éliminer la menace de l’utilisation des armes chimiques.

Nous espérons voir une reprise complète du déploiement des missions de l’OIAC en Syrie, une fois que les mesures de restriction prises en raison de la pandémie de COVID-19 seront levées.

La résolution définitive de la question des armes chimiques syriennes requiert que le conseil de Sécurité fasse montre d’unité sur la direction et les objectifs des travaux que mène l’OIAC en Syrie.

Seul un dialogue continu et franc entre le Secrétariat de l’OIAC et le Gouvernement syrien pourrait aider à résoudre la question de la déclaration initiale de la Syrie, et à terme, faire progresser les travaux de l’équipe d’évaluation des déclarations (DAT), conformément à la résolution 2118 (2013) du Conseil de sécurité.

A cet effet, ma délégation prend note des efforts continus du Gouvernement syrien pour faire la lumière sur l’usage de ces armes sur son territoire, par le biais de ses communications à travers l’OIAC et le Conseil de sécurité, et sa volonté de continuer à travailler avec le Secrétariat technique en lui garantissant un meilleur accès aux sites répertoriés à travers la Syrie pour y mener ses investigations. 

Nous nous réjouissons du fait que la Syrie et l’OIAC ont convenu de tenir des cycle de consultations en octobre et nous espérons qu’elles seront fructueuses.

Pour conclure, ma délégation réitère que tous les incidents d’utilisations d’armes chimiques en Syrie doivent appeler la même attention, et être traités avec la même diligence, afin d’arriver à une conclusion générale, de manière à situer les responsabilités. Les divergences de vues entre les membres du Conseil doivent céder la place à une analyse sereine et technique des résultats des enquêtes menées, afin de garantir l’intégrité de l’OIAC.

Je vous remercie.