Conseil de sécurité de l’ONU : Intervention de M. Aougui Niandou, représentant permanent adjoint du Niger sur le Kossovo UNMIK

Conseil de sécurité de l’ONU : Intervention de M. Aougui Niandou, représentant permanent adjoint du Niger sur le Kossovo UNMIK

A l’entame de mon propos, permettez-moi de remercier Mr. Zahir Tanin, Représentant spécial du Secrétaire Général et Chef de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kossovo (UNMIK), pour la qualité de son exposé.

Monsieur le Président,

Le nouveau gouvernement du Kossovo a orienté son action sur la lutte contre la pandémie du COVID-19, la facilitation de la reprise économique et l’avancement du dialogue entre Belgrade et Pristina.

Cet élan positif appelle toutes les forces politiques du Kossovo à l’union et au compromis en vue de l’aboutissement du Plan de relance économique du gouvernement visant à faire face aux conséquences multidimensionnelles de la crise sanitaire.

Qu’il me soit permis de féliciter les Agences, Fonds et Programmes, y compris la Mission et l’Equipe des Nations Unies au Kossovo, pour leur engagement constructif dans la réponse au COVID-19, notamment l’affectation de ressources aux institutions de santé publique et le soutien opérationnel dans la mise en œuvre des mesures de réduction des risques.                                                                

Monsieur le Président,

La reprise du dialogue, en juillet 2020, facilité par l’Union européenne, constitue une étape décisive dans la normalisation des relations entre Belgrade et Pristina.

Il est donc crucial que les acteurs régionaux et internationaux accompagnent les parties dans cette dynamique pour créer les conditions propices à un règlement pacifique global du conflit.

Dans tout processus de paix, le renforcement de la confiance, le partenariat et la coopération sont d’une importance capitale.

A ce propos, le lancement de la plateforme pour le renforcement de la confiance intercommunautaire, visant l’avancée des recommandations du Forum des Nations Unies sur le renforcement de la confiance au Kossovo, est une démarche dont il convient de se féliciter.

En outre, la participation des jeunes au processus de paix, notamment en matière de prise de décision et de réconciliation, requiert une approche participative incluant les institutions centrales, locales et la société civile ainsi que les partenaires internationaux.

La recrudescence des demandes de reconnaissance du statut de survivant aux violences sexuelles liées au conflit demeure une préoccupation majeure.

A cet effet, la mise en œuvre de la résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité est nécessaire.

C’est le lieu de saluer le soutien du Groupe tripartite sur la sécurité et l’égalité des sexes, présidé par ONU-Femmes, aux refuges pour les victimes de violences à travers la scolarisation en ligne des enfants qui y vivent.

Pour conclure, le Niger exhorte les parties à un engagement politique constructif, à des négociations de bonne foi et au respect des accords auxquels elles ont librement consenti.

Je vous remercie !